mardi 11 octobre 2016

Réinterprétation bien trop actuelle...

Réinterprétation 2016
"Les passants anonymes de Syrie et d'ailleurs"
Inspiré de Talila, Chanson d'Exil

"Cet air mélancolique, si doux, si lancinant
Je l'ai joué sur mon Buzuk d'enfant
La mélodie qui a fait pleurer les parents
Parle d'exil, de la vie d'émigrant
Il a suivi dans leur triste voyage
Tous ceux chassés de bombardements en villages
Qui s'enfuyaient d'Alep, de Mossoul, de Lybie
Pour venir vivre libre à Paris.
On a tué en Syrie
L'indifférence a remplacé les cris
Dans l'abondance et dans l'oubli
Tout recommence.

Ce très vieil air, si doux, si lancinant
Je l'ai joué sur mon Buzuk d'enfant
La mélodie qui a fait pleurer les parents
Parle d'exil, de la vie d'émigrant
J'ai devant moi, Omran, son beau visage
Qui fredonnait pour un dernier voyage
Ce vieil air plein de nostalgie, de larmes, de regrets
Que je jouais sur mon Buzuk d'enfant."

Version originale - La passante du Sans-soucis

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