jeudi 11 avril 2019

L'ignoble n'a donc aucune limite.

Voici un appel à d'éventuels témoins d'un comportement pour le moins abjecte, irrespectueux, scandaleux, inhumain...

Mon père, Michel Hérault, est décédé en 2012 et est inhumé auprès de son petit frère mort-né Gérard en 1946 et de notre arrière-grande tante Angélina dans le cimetière de Dercé dans la Vienne (86), non loin de ses parents décédés en 2003 et 2004.

En 2016, mon petit frère, Thierry Hérault (Titi) décède et une partie de ses cendres reposent auprès de notre père.
Sur la tombe, beaucoup de plaques ont été déposées pour mon père et deux pour notre frère, celle de ma sœur et la mienne.
Depuis cette date, une personne surement motivée par des idées d'une bêtise absolue déplace systématiquement nos deux plaques. Nous les retrouvons régulièrement à côté de la tombe ou pire, derrières.

Nous ne connaissons pas et ne comprenons pas les motivations de cette créature abjecte.

Ce que nous y voyons c'est un profond irrespect pour nôtre frère qui repose à côté de son père avec qui il a toujours vécu. Ils ont toujours travaillé ensemble, ils ont passé leur vie ensemble, c'était un couple père/fils fusionnel. 

Nous ne comprenons pas le but de cette personne.

C'est pour ça que je fais appel à toutes les personnes de Monts Sur Guesnes, Dercé ou Princay, qui vont honorer leurs morts dans le cimetière de Dercé de nous signaler tout comportement suspect autour de la tombe de notre père et de notre frère.

Ces dégradations, car il s'agit bien de dégradations, tombent sous le coup de la loi. Nous n'hésiterons pas une seule seconde à faire appel à la justice pour empêcher une bonne fois pour toute cette personne de troubler le repos éternel d'un père et d'un fils :

Article 225-17 du code pénal

En France, lorsque l'atteinte à la mémoire des morts prend sa source dans l'atteinte à l'intégrité du cadavre ou dans la profanation de monuments funéraires ou édifiés à la mémoire des morts, elle tombe sous le coup de l'article 225-17 du code pénal. Ces dispositions n'ont pas seulement pour but de sanctionner les atteintes portées aux tombes, mais aussi tout acte qui tend directement à violer le respect dû aux morts (Cour de cassation, dans un arrêt du 2 juin 1953).

La jurisprudence a notamment reconnu, comme profanation de sépulture, le fait de maculer de boue une pierre tombale, d'y apposer des inscriptions, de profaner les registres et monuments faisant partie des sépultures militaires.

« Que cela concerne une tombe ou une stèle, l'enjeu est le même. Au fond, on considère que, dans la tombe, la pierre, la stèle, c'est-à-dire dans la chose, la personne visée est encore là. On postule l'idée qu'il y a une continuité entre une chose non humaine et l'humain. Par l'inscription d'un nom propre, l'objet contiendrait la personne désignée. C'est donc très clairement une atteinte à la personne, une agression, et non simplement une dégradation dans le sens matériel du terme. »
Arnaud Esquerre, sociologue chargé de recherche au CNRS et membre du laboratoire d'ethnologie de l'université de Nanterre.

La peine prévue est d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende, portée à deux ans d'emprisonnement et à 30 000 euros d'amende lorsque les infractions définies à l'alinéa précédent ont été accompagnées d'atteinte à l'intégrité du cadavre, et aggravée à hauteur de 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende, lorsque les dégradations sont commises à l'encontre d'un lieu de culte (Loi no 2003-88 du 3 février 2003).

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