Cela faisait des mois que nous avions les places pour ce spectacle et hier après-midi, enfin, nous étions enfin au Palais des Congrès pour voir :
"Le Presbytère"
Maurice Béjart.
Présentation du Presbytère par Maurice Béjart :
"Il y a un peu plus de trente ans, au milieu de la surprenante musique de Berlioz entrecoupée de bombardements et de bruits de mitrailleuses, un Frère Laurent peu conventionnel s’écriait devant Jorge Donn et Hitomi Asakawa : « Faites l’amour, pas la guerre ! ».
Aujourd’hui, Gil Roman, qui a à peu près l’âge de la création de mon Roméo et Juliette, entouré de danseurs qui n’ont jamais vu ce ballet répond : « Vous nous avez dit : faites l’amour, pas la guerre. Nous avons fait l’amour, pourquoi l’amour nous fait-il la guerre ? ».
Cri d’angoisse d’une jeunesse pour laquelle le problème de la mort par l’amour s’ajoute à celui des guerres multiples qui n’ont pas cessé dans le monde depuis la soi-disant FIN de la dernière guerre mondiale !
Mes ballets sont avant tout des rencontres : avec une musique, avec la vie, avec la mort, avec l’amour… avec des êtres dont le passé et l’œuvre se réincarnent en moi, de même que le danseur que je ne suis plus, se réincarne à chaque fois en des interprètes qui le dépassent.
Coup de foudre pour la musique de Queen. Invention, violence, humour, amour, tout est là. Je les aime, ils m’inspirent, ils me guident et, de temps en temps dans ce no man’s land où un ballet sur la jeunesse et l’espoir puisque, indécrottable, optimiste, je crois aussi malgré tout que the show must go on, comme le chante Queen."
Maurice BEJART
Alors, à titre perso, j'avoue que, malgré l’excitation de voir un vrai show signé Béjart, cela m'a un peu laissé de glace.
Toute la première partie, je n'ai pas aimé... Je me suis presque ennuyé. En même temps, je n'ai pas été formé à la danse contemporaine donc, je ne connais pas les codes très complexes de cette forme de danse.
La musique m'a probablement beaucoup déstabilisée car les morceaux utilisés de Queen ne sont pas les plus connus. C'était la même chose avec Mozart...
La seconde partie était en revanche plus intéressante et plus compréhensive...
Je ne retiendrais que deux passages qui m'ont vraiment émus : l'hommage à Jorge Donn et "The Show Must Go On"...
Le Presbytère
The Show Must Go On
2007
Ceci dit, cela n'en reste pas moins un spectacle impressionnant à voir et je suis quand même content d'avoir eu la chance d'y assister... Les places pour ce spectacle se vendent en quelques heures...
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