Après la multiplication des pains, voici venu le temps de la multiplication divine des pages !!! A quand une page Facebook pour chaque prophète ? (Oups...)
Ce soir, nous commandons notre dîner sur "Alloresto.fr". Oui, nous sommes très fainéants le samedi soir...
Nous découvrons un nouveau resto et commandons... Je passerai sur le contenu du menu qui n'a pas beaucoup d'intérêt pour l'anecdote culinaire malgré la qualité des plats...
Nous commandons tous les deux un tiramisù-speculos-caramel... Le truc à 1 kilo sur les hanches à chaque bouchée...
La commande arrive, nous nous répartissons les différents plats et les deux desserts (identiques). Avec l'ensemble livré, il y a deux petites dosettes que nous associons aux desserts...
Arrive le moment du tiramisù, je prends la petite dosette et la renverse généreusement sur ledit dessert et commence la dégustation (bon, il faut quand même dire que rien n'égale le tiramisù maison de mon mari...) et là, stupeur !!!
"Ce n'est pas du caramel dans la petite dosette !!!
Voilà presque 25 ans que j'habite au pied de l'Église Saint Bernard, dans le XVIIIème arrondissement, 25 ans que je la vois tous les jours, je peux même la voir le la fenêtre de mon salon et jamais je n'étais rentré...
J'ai bien assisté aux évènements de Saint Bernard :
l'occupation par les sans-papier en 1996,
leur expulsion par une police hystérique,
la présence d'Emmanuelle Béart (qui n'était présente qu'en cas de présence médiatique conséquente...),
Bref, un monument de mon quotidien mais finalement totalement inconnu pour moi... Aujourd'hui, disposant d'un peu de temps, je suis rentré.
Elle est quand même en très mauvais état, les murs sont très noirs mais une chose est frappante : elle ne paraît pas très grande de l'extérieur mais à l'intérieur, quel espace !!!
Voici donc quelques photos de cet endroit qui trône au milieu du quartier de la Goutte d'Or et qui a toujours eu pour effet de rendre une impression de calme et de paix à cette petite partie du XVIIIème arrondissement...
Un peu de culture anglaise en ce samedi d'avril avec Christophe :
Exposition Tudor
Musée du Luxembourg
19 rue de Vaugirard
C'est une petite exposition avec principalement des tableaux de cette famille anglaise qui régna environ 1 siècle sur l’Angleterre...
Nous y apprenons que :
Henri VIII a eu 6 femmes et qu'il en a fait décapiter 2... Hum, sale caractère monsieur le roi...
Élizabeth 1ère n'a jamais été mariée et était soi-disant vierge. En fait, c'est juste que si elle se mariait, elle perdait son titre de reine au profit de son mari... Un peu égoïste la Élizabeth...
Sinon :
quelques costumes : la robe de Cate Blanchett dans le film éponyme et l'armure d'Henry VIII ;
quelques manuscrits d'époque. C'est toujours impressionnant de voir le travail fait sur ces livres, la richesse des enluminures, la qualité calligraphique...
quelques bijoux...
Armure au Tonnelet d'Henri VIII
Henri VIII
Elizabetha magna regina angliae
Elizabeth 1ère - Couronnement
Elizabeth 1ère
Bizarrerie de la boutique : Il n'y a que des livres qui concernent la famille Tudor sauf 1... Cherchez l'erreur oserais-je dire...
Hier soir, c'était dîner des "Gravenchonnais"... Comprendre : Dîner sportif pour voir les photos (que nous n'avons pas vues d'ailleurs) du stage intensif de Volley-Ball à Granvenchon du mois dernier avec nos deux entraîneuses... oups, entraîneurs : Pasquale et Taka.
Nous sommes allés dans une pizzeria napolitaine, 44 rue Tiquetonne dans le 2ème arrondissement :
Pizzeria Napoletana O'scià
C'est une pizzeria Napolitaine comme son nom l'indique. Les serveurs et la direction sont très gentils et attentionnés mais surtout : c'est super bon !!!
Je pense que c'est la meilleure pizza que j'ai mangé à Paris depuis bien longtemps : La Bufalina.
Contrairement à la pizza romaine, la pâte de la pizza napolitaine est un peu plus épaisse et donc, un peu plus tendre. Sauce tomate (que je soupçonne d'être maison, l'industrie est parfaitement incapable de faire une sauce comme celle-là), mozzarella Bufala, tomates cerises et basilic frais. Simple mais une tuerie gustative...
Ils ont une spécialité étrange, la Pizza Fritta :
C'est une sorte de calzone mais passée dans une friture avant d'être servie. Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, elle n'est pas grasse et apparemment très bonne...
Bref, vous avez envie de manger une bonne pizza napolitaine, allez-y, déception impossible !!!
Merci Pasquale pour la découverte de cet endroit. Nous y retournerons, c'est sûr.
Cela faisait des mois que nous avions les places pour ce spectacle et hier après-midi, enfin, nous étions enfin au Palais des Congrès pour voir :
"Le Presbytère"
Maurice Béjart.
Présentation du Presbytère par Maurice Béjart :
"Il y a un peu plus de trente ans, au milieu de la surprenante musique de Berlioz entrecoupée de bombardements et de bruits de mitrailleuses, un Frère Laurent peu conventionnel s’écriait devant Jorge Donn et Hitomi Asakawa : « Faites l’amour, pas la guerre ! ».
Aujourd’hui, Gil Roman, qui a à peu près l’âge de la création de mon Roméo et Juliette, entouré de danseurs qui n’ont jamais vu ce ballet répond : « Vous nous avez dit : faites l’amour, pas la guerre. Nous avons fait l’amour, pourquoi l’amour nous fait-il la guerre ? ».
Cri d’angoisse d’une jeunesse pour laquelle le problème de la mort par l’amour s’ajoute à celui des guerres multiples qui n’ont pas cessé dans le monde depuis la soi-disant FIN de la dernière guerre mondiale !
Mes ballets sont avant tout des rencontres : avec une musique, avec la vie, avec la mort, avec l’amour… avec des êtres dont le passé et l’œuvre se réincarnent en moi, de même que le danseur que je ne suis plus, se réincarne à chaque fois en des interprètes qui le dépassent.
Coup de foudre pour la musique de Queen. Invention, violence, humour, amour, tout est là. Je les aime, ils m’inspirent, ils me guident et, de temps en temps dans ce no man’s land où un ballet sur la jeunesse et l’espoir puisque, indécrottable, optimiste, je crois aussi malgré tout que the show must go on, comme le chante Queen."
Maurice BEJART
Alors, à titre perso, j'avoue que, malgré l’excitation de voir un vrai show signé Béjart, cela m'a un peu laissé de glace.
Toute la première partie, je n'ai pas aimé... Je me suis presque ennuyé. En même temps, je n'ai pas été formé à la danse contemporaine donc, je ne connais pas les codes très complexes de cette forme de danse.
La musique m'a probablement beaucoup déstabilisée car les morceaux utilisés de Queen ne sont pas les plus connus. C'était la même chose avec Mozart...
La seconde partie était en revanche plus intéressante et plus compréhensive...
Je ne retiendrais que deux passages qui m'ont vraiment émus : l'hommage à Jorge Donn et "The Show Must Go On"...
Le Presbytère
The Show Must Go On
2007
Ceci dit, cela n'en reste pas moins un spectacle impressionnant à voir et je suis quand même content d'avoir eu la chance d'y assister... Les places pour ce spectacle se vendent en quelques heures...
