mercredi 3 avril 2013

Je ne supporte plus ces "enfants roi" !!!

Ce matin, 8 h 00, station Barbès, le métro arrive.

Comme la plupart du temps à cette heure là, je trouve une place assise, oui, oui, c'est possible, même sur la ligne 4.

Je m'installe, sors mon livre (en ce moment je lis "les derniers jours des dictateurs", ouais, ce n'est pas un livre drôle mais ça m'intéresse), donc je sors mon livre et commence à lire.

A côté de moi, un enfant d'environ 3 ou 4 ans. Au bout de quelques secondes, je sens que le petit est très agité et bouge beaucoup. Il commence par s'essuyer un pied sur moi. Hum, ça commence bien mais je reste concentré sur mon livre qui en demande un minimum... de concentration.

Arrive un deuxième essuyage de pied sur mon jean, jusque-là, je n'avais pas regardé la mère (d'ailleurs, je ne vois pas pourquoi je l'aurais fait), je la regarde donc et là, pas de réaction, l'encéphalogramme plat.

Bon, me dis-je, cela doit être normal.

Le trajet se poursuit et l'enfant est toujours très agité, la mère ne fait rien pour essayer de le calmer.

Quelques minutes passent, la mère lui donne un morceau de pain (sec, au passage... hum !!!). Il est toujours très agité et arrive le moment où il colle le morceau de pain sur mon manteau, une fois, deux fois et enfin une troisième fois et là, ce n'est plus possible.

Je me tourne vers la mère et lui dit :
"Vous pourriez expliquer à votre fils
qu'on ne s’essuie pas les pieds sur son voisin
et que le pain, c'est dans la bouche
et pas sur le manteau du voisin (deux fois...)."

La réponse est à la hauteur de ce que je redoutais :
"C'est un enfant !!!
Et il ne vous a pas tâché..."

Je réplique :
"C'est VOTRE enfant.
Expliquez-lui !!!
Je vous demande juste de lui expliquer".

J'ai souvent regardé super Nanny et une bonne explication suffit toujours...

C'est là que je percute sur la mère, entre 50 et 55 ans, pas d'alliance, en totale admiration devant son fils, le laissant tout faire sous prétexte que c'est un enfant. Je me dis à ce moment-là :

"Cet enfant n'est pas un enfant comme les autres et son éducation ne sera sûrement pas comme les autres. Elle a fait un bébé pour avoir un jouer vivant à la maison et pour le transformer petit prince..." Merci madame Dolto !!!

A ce moment là, un roquet, il n'y a pas d'autre mot, intervient dans la conversation et me demande de me taire, de laisser cette "bonne mère de famille" tranquille et d'ajouter que je suis hystérique. L'individu avait sûrement dû participer à la manif pour tous les cons d'il y a 15 jours...

Je lui  demande de s'occuper de ses affaires et me retourne vers "la bonne mère de famille" et lui dit :
"Il ne faudrait pas confondre
éducation et laisser-faire".

Sur ce, elle lâche un lapidaire :
"Vieux con..."
Fin de non recevoir.

Je capitule et retourne dans mon livre en n'insistant pas sachant que c'était peine perdue puisque cet enfant EST "un enfant", qu'il doit être libre de faire ce qu'il veut (quelque soit les conditions et le métro en heure de pointe, c'est l'endroit idéal sûrement) et surtout qu'il n'est pas en capacité de comprendre une petite explication.

J'espère que cette "bonne mère de famille" se rendra compte  qu'elle fait fausse-route sur l'éducation de son fils, que ce n'est pas parce que c'est un enfant qu'il est stupide et hermétique à toute explication et surtout qu'il ne sera pas trop tard pour lui car ses désillusions seront immenses.

7 commentaires:

  1. Moi, je lui aurais, sans un mot pour la mère, piqué son bout de pain, je l'aurais attrapé et collé d'autorité sur les genoux d'icelle et dit d'un ton ferme qu'elle avait intérêt à le calmer, sinon je sévirai, autant sur elle que sur lui... En général, je fais peur. Et on n'ose pas moufter !

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  2. J'ai volontairement éviter de regarder le petit. J'ai toujours pensé qu'un enfant n'est pas responsable de l'irresponsabilité de ses parents.

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  3. Dans le même type de situation, je ne m'adresse JAMAIS au parent. C'est à l'enfant qu'il faut faire comprendre le truc, pas à la mère. Il n'est effectivement pas responsable mais il agit mal et il faut que quelqu'un le lui dise, c'est juste de la citoyenneté (et aussi de l'auto-préservation : personne n'a à salir ton futal).

    "Hey, bonhomme, n'essuie plus ton pied sur mon jean stp, tu es en train de le salir et je n'aime pas ça." Dit avec gentillesse, un grand sourire, en mode agressivité zéro pour que ni le gosse ni les gens autour (surtout) ne puissent te soupçonner d'agresser le môme. En général ça passe très bien et le gamin aura appris quelque chose. Y'aura peut-être même des remerciements de la part de la mère.

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  4. Je me suis juste adressé à la responsable de l'enfant. Deux points de vus différents, certes.

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  5. Ca, c'est après. Mais sur le moment, t'adresser direct au gosse renforce tes chances de succès, promis juré... si tu le fais en mode bienveillant/ferme en tous cas.

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  6. Si tu t'adresses à la mère, tu la mets implicitement en accusation. Et quelqu'un qui se sent accusé réagira forcément plus mal, il offre d'un seul coup très peu de prise au bon sens. En gros, accuser les gens les rend cons.

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  7. Tu as probablement raison, j'essaierais la prochaine de suivre ton conseil.

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