mercredi 19 mars 2025

Le gigolo orange et son proxénète rouge.

Ce week-end, j’étais seul à la maison et je me suis dit : 

 « Tiens, regardes un truc instructif, histoire de comprendre, histoire de savoir.
J’ai donc regardé « Opération Trump » sur France 5. »

Oups, oui il y a sujets plus intéressants mais je voulais savoir.

1 h 30 de nausées, de dégoûts, de haut le cœur, de répugnances, de répulsions (j’ai pris tous les synonymes de « haut le cœur »), bref 1 h 30 à m’accrocher à mon fauteuil et à tenir, tenir absolument et voir la totalité.

En dehors du fait que nous apprenions que l’Agent Orange :

- Est sous influence russe totale depuis le milieu des années 80. La raison ? Un voyage en URSS dans ces années-là, en pleine guerre froide. A l’époque, le KGB surveillait de près tous les occidentaux venant sur le sol (il ne s'en ai même pas rendu compte, le crétin). La Russie détient donc des images plus que compromettantes de ce séjour qui ressemble plus à du tourisme sexuel qu’à une visite touristique classique. Bref, Trump a mis son champignon (sa bi..te en clair) là où il ne fallait, là où il ne devait pas et Pute-In le tient, grâce à cela, par les roubignoles (il parait que ce mot n’est pas censuré par les prudes-frustrés de Fb),

-  Qu’il est manipulateur, malsain, menteur (cela relève de la pathologie psychiatrique à ce niveau-là), voleur, sexuellement pervers, incompétent, corrompu, sexiste, homophobe, vulgaire, intellectuellement défaillant, psychologiquement dangereux et instable,

Après ce portrait « élogieux » et non caricatural, j’en viens au fond de mon post.

Une phrase m’a particulièrement inquiétée, voire carrément fait flipper.

La droite américaine (l'équivalent de notre extrême-droite française), infiltrée jusqu'à l'o par les Russes depuis des décennies soutient aveuglement l’Agent Orange et son proxénète Pute-In, pour une raison et une seule (voici ladite phrase troublante) :

 « La droite américaine soutient Trump et les Russes

parce qu’ils savent que Pute-In a un agenda ANTI-LGBT. »

Pardon ?!?! Mon sang n’a fait qu’un tour. C’est la seule chose qui les motive. Vraiment ? Sérieusement ?

La droite américaine anti-communiste de Reagan est devenue pro-russe juste à cause de la communauté LGBT ? Mais qu’est-ce qu’on leur a fait à la fin ? Bordel !!!

J’en connais un qui doit se retourner dans sa tombe : Joseph McCarthy, ce chasseur intégriste de communistes des années 50-60. Voir les Etats-Unis gangrénés par le diable rouge, ça doit lui plaire.

Bref au bout d’une heure trente, le reportage terminé, je me suis quand même demandé quel était donc l’agenda de Pute-In et quel sort il nous réserverait s’il devenait le maître du monde, aidé par son gigolo pathétique Trump :

- Référencement des gays à travers le monde ? Simple, ils n’ont qu’à infiltrer les sites de rencontres, tout le monde y est, même les folles-placards de droite, les fachos sans âme et les religieux intégristes (les pires)…

-  Ouverture de camps spéciaux ?

Je m’arrête là, les idées qui me viennent à l’esprit sont encore pires et je n’ai pas très envie de les leur donner…

Ce reportage est épuisant psychologiquement, flippant intellectuellement et littéralement annonciateur d’une grande catastrophe vers laquelle l’Agent Orange nous conduit à grande vitesse dans une Tesla nazie sous kétamine, aidé de ses soutiens les plus décérébrés et surtout sous la coupe de Pute-In, le tsar frustré des années 2000-2020.

A voir si vous en avez le courage, il en faut. Il n’en reste pas moins instructif et éducatif : J’ai bien peur que notre prochain combat collectif devra être contre ces deux virus mortels.

 Merci de m’avoir lu.

 Les illustrations ? "Le baiser de la mort" - "Le Pantin"

jeudi 13 février 2025

Je n’en peux plus de la publicité.

 Nouvelle intrusion dans nos vies par ce cancer médiatique : la pub.

J’enregistre régulièrement des programmes pour éviter de me taper les pubs sur les replay.

Ce week-end, j’enregistre « the Voice », je ne regarde que les prestations, je me fous des commentaires des juges (qui ressemblent de plus en plus à des bêtes de foire) et surtout pour éviter les nombreuses coupures pubs.

Lundi soir, je décide de regarder MON enregistrement. J’avance en accéléré jusqu’à la première prestation.

Tout d’un coup, mon avance accélérée s’arrête net et une pub apparaît. Je ré-appuis sur l’avance accélérée et là, un message fabuleux apparaît :

« TF1 a fait interdire cette fonctionnalité. »

Pardon ?!?! TF1 décide de ce que je dois regarder ou non ? C’est une blague ?!?!?

Immédiatement, j’ai adressé un message télépathique à tous les annonceurs (8 minutes de pub quand même) :

« Vous savez que maintenant, je déteste tous vos produits ? »

Sur un programme d’environ 2 h 00, 4 coupures pub de 8 minutes… Consternant.

Conclusion : le programme n’a aucune importance, le tout étant pour TF1 de rendre disponible encore un peu plus de cerveau.
Deuxième chose concernant les enregistrements.

J’ai enregistré il y a quelques semaines « les duos impossibles de Jérémy Ferrari » sur Cstar. J’adore Jérémy. Arrive le moment où je décide de rire avec cette bande de cinglés. Je vais dans « mes enregistrements », sélectionne l’enregistrement souhaité et là, nouveau message :

« Ce programme n’est pas disponible maintenant. »

Pardon, j’enregistre, je fais une démarche volontaire et réfléchie et c’est Cstar qui décide quand je peux ou non regarder ce que j’ai décidé d’enregistrer ?!?! J’ai attendu 3 semaines avant d’avoir accès aux conneries de Ferrari. Bande d’imbéciles.

Je suis chez SFR, je ne sais si c’est pareil ailleurs mais ces intrusions systématiques, ces pubs interminables et insupportables, cette mainmise sur nos choix m’excèdent au plus haut point.

Je suis à deux doigts de ressortir mon vieux magnétoscope – oui, oui, je l’ai encore…

Depuis 2007, lors du mandat d’Escrozy – le mini homme au bracelet, la pub a été supprimée sur France Télévision et a eu l’effet totalement inverse espéré par le Nain-Talonné (un visionnaire comme chacun sait) qui trouvait que les films commençaient trop tard : la soirée démarre désormais à 21 h 15 (voir 21 h 30 sur TMC que je ne regarde plus à cause de cela d’ailleurs). De 20 h 30 au début du film, ce n’est plus le tunnel sous la Manche des pubs mais un tunnel qui traverse la Terre de part et d’autre.

La pub nous cassent tous les couilles. La pub rend les produits promus détestables.

Rendez-nous une télévision intelligente et regardable. Et vous êtes surpris de voir la jeune génération fuir la télé ? Vous êtes cons ou bien ?

Voilà, c’est posé là, ça m’a calmé… un peu.

PS : les commentaires désobligeants sur ce que je regarde ne sont pas indispensables - Message subliminal aux vieilles copines...

lundi 3 février 2025

Quelle semaine hors du temps !!!

Une semaine hors du temps, que ça fait du bien !!!

Tout d'abord un immense merci à ma chère Sidarta qui m'a accueillie comme elle sait si bien le faire. Merci ma belle !!!

Entre hutte à sudation, (une première pour moi, j'ai tenu 1 h 45, c'était tout à fait inattendu lorsque l'on sait qu'au-dessus de 20 degré, je transpire comme une vache ;-)), méditations collectives et expériences individuelles, cette semaine m'a fait le plus grand bien.

Une promenade de 2 h 00 dans la forêt landaise, c'est tout simplement magique.

Nos jeux de cartes - Monique est terrible, seuls les initiés comprendront - quelques cadavres exquis et surtout nos éclats de rire rendaient nos journées pleines de légèreté et de follitude.

Au début, je devais passer la semaine seul avec Sidarta et le hasard des communications et des agendas fait que nous nous sommes retrouvés à 13...

Merci à Lucille, Nadine, Marie, Christophe, Mylène, Mickael, Isabelle,  Fred, Emilie, Solène, Madame O, Sidarta et moi.

Évidemment, A très vite !!!

 

vendredi 10 janvier 2025

A qui la faute ?


Petite réflexion sur les terribles incendies de Los Angeles...

Entendre Laetitia Halliday pleurer parce qu'elle a perdu sa maison me gêne un peu aux entournures.

C'est quoi son problème ? Elle va devoir vivre à Saint Barth ou dans l'une des nombreuses maisons qu'elle possède ? C'est ça son problème ?

J'avoue que voir ces maisons de millionnaires/milliardaires partir en fumée à quelque chose de presque jouissif.

Les banlieues huppées de Los Angeles partent en fumée ? Mais à cause de qui ?

- Si c'est gens inconséquents ne prenaient pas l'avion pour faire 10 km, ils n'en seraient peut-être pas là...

- Si Las Vegas n'existait pas, il y aurait peut-être un peu plus d'eau en Californie pour éteindre ces incendies... Las Végas vide depuis des années les réserves d'eau de Californie juste pour permettre à des retraités décérébrés de jouer aux machines à sous dans des palaces climatisés à outrance...

Cela fait un moment que je dis que le réchauffement climatique ne sera pris au sérieux que lorsque les riches seront touchés. Nous y voilà...

- Après les inondations à Dubaï - voir une Lamborghini inondée et ensablée avait quelque chose de jouissif...

- Après ces incendies ultra-destructeurs qui touchent les villas surdimensionnées...

Il ne reste plus que Mar-a-Lago brûle et peut-être qu'enfin ses rapaces millionnaires, ces vautours écocidaires milliardaires prendront enfin conscience que c'est LEUR niveau de vie et de consommation qui posent problèmes et pas nous les petits qui nous chauffons à 17°...

Voilà, je pose cela là. A vos commentaires.

chem-Sex Tue


Pour bien commencer l'année, une photo qui a été prise hier (03/01/25) par Jérôme Walczak dans le Marais, Rue Saint Merri. Y aurait-il un début de commencement de prise de conscience ?

Et pour assoir le message clair de cette photo : Un texte flippant, alertant, alarmant, effrayant sur un cancer "orgasmique" qui ronge notre chère communauté : Le chemsex. Merci Erik Remespour ta lucidité qui te caractérise tant. Merci !!!

Chemsex : La Vie sous Contrôle Chimique

I. Une Révolution sous Séringue

Dans les ruelles du Marais, sous les néons de Berlin ou dans les alcôves sombres des clubs, le sexe a changé de visage. Il n'est plus libre, sauvage, viscéral. Aujourd'hui, il est asservi. Une seringue dans le bras, un cristal écrasé dans une cuillère, une ligne blanche parfaitement alignée. Bienvenue dans l'ère du chemsex, où le plaisir est conditionné à la chimie et la liberté sacrifiée sur l’autel des drogues de synthèse.

Tina, la maîtresse cruelle, règne sur les nuits queer. Elle promet des heures d'orgasmes frénétiques, des corps galvanisés, des esprits exaltés. Mais elle est aussi une déesse vengeresse. Injectez-la, et elle vous brûlera de l'intérieur. Le slam — cette injection intime — n’est pas qu’une technique, c’est un rite de passage. On ne consomme pas Tina ; on se soumet à elle.

La révolution sexuelle s’est transformée en quête d’extase artificielle. Ce n’est plus une lutte pour le plaisir, mais pour tenir, encore et encore, dans un marathon sexuel où la performance écrase le désir. Les backrooms ne sont plus des lieux de rencontres ; ce sont des laboratoires d’expérimentation, où les corps se consument à petit feu.

II. L’Épidémie Silencieuse

Les chiffres parlent, mais personne ne les écoute. Combien de vies broyées par les overdoses ? Combien de contaminations au VIH et à l’hépatite C ? Combien d’esprits brisés, abandonnés sur le carrelage froid des clubs ou dans l’isolement étouffant des chambres à coucher ?

J’ai vu des amis tomber. Pas d’un coup, mais par étapes. D’abord, les yeux vides, le sourire mécanique. Puis les rendez-vous annulés, les excuses maladroites. Enfin, le silence. La spirale est implacable : on consomme pour oser, puis pour tenir, puis parce qu’on ne sait plus faire autrement.

Les psychiatres décrivent un cercle vicieux : la drogue désinhibe, facilite, mais elle détruit aussi le lien. On ne baise plus par envie, mais par nécessité chimique. Et quand la drogue disparaît, il ne reste que le vide. Un vide immense, dévorant.

III. Le Déclin du Marais

Le Marais, ce bastion historique de la culture queer, se meurt. Les bars se ferment, les backrooms disparaissent, les rues perdent leur âme. À leur place ? Des vitrines de luxe, des marques sans âme. Et nous, où sommes-nous ? Sur Grindr, bien sûr, où chaque profil scande « Chem only » ou « Slam me ». La connexion humaine s'est digitalisée, et avec elle, notre humanité s’est évaporée.

 

La gentrification a vidé les lieux physiques, et les chems ont vidé nos cœurs. Nous sommes devenus des ombres, errant entre des soirées chimiques et des matinées solitaires. Nous avons échangé la communauté contre une solitude collective, un réseau d'individus isolés, connectés uniquement par les pixels.

 IV. Une Génération sous Contrôle

Le chemsex n’est pas seulement une crise sanitaire ; c’est une crise spirituelle. Nous avons perdu le sens du toucher, du regard, du lien. Le sexe, qui était autrefois un acte de rébellion, est devenu une performance stérile. Les drogues, loin de libérer, nous enchaînent.

 Mais pourquoi en sommes-nous arrivés là ? Parce que la vie elle-même est devenue insupportable. Le poids de la norme, le spectre du rejet, la pression de la perfection. Alors on s’évade, un trip à la fois. Les drogues deviennent une armure, une carapace chimique qui nous protège de nos propres insécurités.

Et pourtant, nous savons que cela ne durera pas. Que chaque injection, chaque dose, nous rapproche un peu plus du point de rupture. Mais nous continuons, parce que c’est plus facile de plonger que de se battre.

V. Reprendre le Contrôle

Alors, que faire ? Interdire ? Moraliser ? Non. Les drogues ne sont pas le problème. Le problème, c’est ce que nous en faisons. Ce qu’elles font de nous. Les chems peuvent être des alliées, mais jamais des maîtresses. Nous devons les domestiquer, les utiliser, et non nous soumettre à elles.

Cela commence par la parole. Parler des risques, sans jugement. Partager nos expériences, nos peurs, nos échecs. Trouver des espaces où l’on peut être vulnérable, sans honte ni culpabilité. Et cela passe aussi par la communauté. Recréer des liens, réinvestir les lieux queer, remettre l’humain au centre.

Il est temps de reprendre nos corps. De les aimer pour ce qu’ils sont, pas pour ce qu’ils peuvent accomplir sous l’effet des drogues. De réapprendre à jouir, à danser, à vivre, sans Tina, sans slam, sans fuite.

VI. Une Renaissance Possible

Notre communauté a survécu à pire. Au sida, aux violences policières, à l’ostracisme. Pourquoi serions-nous vaincus par les chems ? Nous sommes une révolution en marche, une force de vie. Mais pour cela, nous devons nous rappeler qui nous sommes. Pas des consommateurs, mais des créateurs. Pas des ombres, mais des flammes.

Les clubs, les bars, les backrooms ne sont pas morts. Ils attendent que nous les réinvestissions. Avec nos corps, nos rires, nos danses. Reprenons les rues, les pistes de danse, les lits. Pas pour fuir, mais pour nous retrouver.

Brûlez, mais vivez. Consommez, mais créez. Et surtout, aimez, car c’est la seule révolution qui en vaille la peine.

Erik Remes