Ca va peut-être suffire là, non ?

Comment dire ???

Week-end et Lundi pourris ??? Oui, c'est le mot !
 Pourris !!! Bien pourris...

Petit résumé à l'usage du rire et de la compassion :
 
- Notre lave-vaisselle lave de plus en plus mal depuis quelques temps. Nous nous rendons compte qu'une partie essentielle du mécanisme ne tourne plus. Ne pouvant pas rester sans ce précieux accessoire ménager (Message à l'attention de tous les "contre le lave-vaisselle" : il est moins consommateur d'eau qu'une vaisselle classique à la main...), bref, impossible de vivre sans : Internet est mon ami, la commande est passée en à peine une demi-heure... Budget non prévu... Tant qu'à faire...

- Dimanche matin, c'est ménage intensif... Au bout d'un peu plus de 2 h 00, je m'assois deux minutes et au moment de me relever : une douleur intense aux lombaires... Depuis, j'ai un mal fou à me relever. On dirait une petite vieille qui a oublié son déambulateur... Et encore aujourd'hui, lundi, la douleur est très difficile à supporter... "C'est l'âge ma pauv'dame, c'est l'âge..." - Je le dis avant que certaines mauvaises le fassent...

- Après avoir détecté une invasion de mites alimentaires, nous passons au vidage complet de tous les placards : Super dimanche après-midi reposant et calme. Nous nous rendons cependant compte que nous avons une boîte de soupe qui date de 2008... Hum, les fonds inexplorés des placards... Une vraie chasse aux trésors...

Ndlr : "Saleté, va... Tout ça est ta faute..."
 Il faut bien trouver un coupable...

- Vidage terminé, on asperge tout d'un mélange miracle : "Vinaigre blanc - Tea tree" (merci Jérôme)... Là, je m'appuie sur l'un des meubles de cuisine... qui s'effondre... Oui... Sous mon poids, merci... Il s'effondre donc. Il contient toutes les assiettes et par chance, la seule du week-end, aucune ne se casse... Heureusement, elles sont neuves... Déprime de mon mari... Effondrement collectif... Internet est toujours notre ami, nous un trouvons un nouveau meuble de remplacement que nous irons, si tout va bien, chercher ce soir...

- Ce matin, assis devant la télé avant de partir au bureau, arrivent les infos... Hein, les infos ? Mais il est quelle heure ? Putain, il est 8 h 00 et je suis toujours à la maison. J'ai simplement buggé et oublié de partir...

- Avant de partir, en retard donc, un petit tour aux toilettes histoire de ne pas me retrouver dans une situation embarrassante dans le métro avec une envie pressante... On ne sait jamais, une panne de signalisation, un dépressif qui se jette sous les roues, une petite vieille qui nous fait un malaise et c'est un coup à rester une heure enfermé. Avec une vessie pleine, ce n'est pas envisageable... Donc, pause technique avant départ et... je casse ma ceinture, la boucle me reste dans les mains... Hum, j'adore... Changement de ceinture et donc, 5 minutes de plus de retard...

- Enfin j'arrive au bureau. Marchant d'un pas alerte, j'ai 15 minutes de retard et ceux qui me connaissent savent combien je déteste les retards et les gens en retard, j'attaque la montée de l'escalier roulant à grande vitesse. Mon pied droit ne va pas jusqu'au fond de la marche, ma chaussure n'assurant pas une stabilité optimale, glisse sur la tranche de la marche et atterrit sur celle en-dessous... Bref, je me casse la gueule et finis à plat ventre dans les marches. Mes deux mains ayant tant bien que mal essayé d'amortir ma chute grotesque sont maintenant imprimées du joli motif des marches métalliques de la station François Mitterrand...

Voilà. Là, je pense que j'ai le mauvais œil, ou plus élégamment : la scoumoune et que la journée et peut-être la semaine vont être longues, très longues...

J'oserais bien un "Merde, putain, chiottes" à la Valérie Lemercier mais la vulgarité (la phrase, pas Valérie) n'apportera rien...

Un
 "Il suffit maintenant" 
sera largement satisfaisant...
 

PS : C'est marrant comme raconter les choses fait du bien. Je sens soudainement que tout va aller beaucoup mieux... Optimisme, il faut rester optimiste... La loi des séries est une connerie inventée par des psychiatres en mal de clientèle...