mercredi 23 octobre 2024

Oui, c'était mieux avant...

Je suis né en 1968...

Et comme tous les gamins qui ont grandi dans les années 70, On vivait différemment que de nos jours...

Et à cette période on traitait tout le monde comme la famille.

On allait jouer dehors, on était toujours content et on mangeait ce que notre maman se donnait la peine de cuisiner avec nos petits moyens...

On goûtait avec une tranche de pain, du beurre, du chocolat en poudre.

On partageait nos gâteaux même s'il n'était pas de marque

Quand on avait fini de goûter, on faisait nos devoirs et ensuite on allait jouer avec nos amis pas de différence entre les filles et les garçons

On pouvait rester toute une journée à la fête foraine avec des gens formidables avec 20 francs (3€) et parfois moins...

On jouait aux osselets, aux billes, à la marelle, à 1 2 3 soleil, à l'élastique, aux gendarmes et aux voleurs, à cache-cache, aux 4 coins, à la balle aux prisonniers, et inventait nos chorégraphies de danse...

On voulait construire une cabane avec des planches, ou des grands cartons, on grimpait aux arbres, etc...

On faisait un mont avec les feuilles de l'automne pour sauter dedans, sans penser aux microbes et aux merdes de chien en dessous.

On pouvait faire un tour du quartier sans inquiétude.

On ramassait des p'tits fruits, on aidait à la maison, on se baladait à vélo, sur le trottoir sans casque ni protège-genoux. On faisait du patin à roulette et ce n’était pas facile.

Pour appeler nos copains et nos copines pour jouer, on allait chez eux on sonnait à la porte ou pas.

Le soir après notre bain, on mettait notre pyjama et nos pantoufles et au plus tard 20h30 on était au lit et sans discuter !!

On était content si on avait réussi à grappiller jusqu'au moment de la météo après les jeux de 20 heures ou Benny Hill parce que c'est tout ce qui comptait pour nous, savoir si on pourrait jouer dehors demain avec nos copains

Pas de réseaux sociaux, pas de smartphone et on n'aurait pas su quoi en faire puisqu'on avait des copains des copines et un ballon ou pas.

On n'avait peur de rien.

Tout le monde connaissait les enfants des autres et pouvait lui dire << Attends que je vois tes parents si tu n'es pas sage ! >> voir les grands nous disputaient directe car il était bienveillant....

Personne ne se faisait la gueule pour ça parce qu'on pouvait compter les uns sur les autres.

On nous a appris le << RESPECT >> des autres.

Étant enfant, tu n'avais pas à interrompre un adulte qui parlait !

Ce n'est pas avec des armes que nous réglions une altercation, une dispute.

À la tombée de la nuit, on savait qu'il était temps de rentrer à la maison.

On aimait aller à l'école parce qu'on nous avait appris à respecter les enseignants et c'était un plaisir de voir chaque jour nos copains et nos copines de classe.

On fermait nos bouches face à nos aînés parce qu'on savait que si on leur manquait de respect, on avait juste ce qu'on méritait…

La pire des punitions était : << Tu n'iras pas jouer dehors >>.

On devrait plus souvent repenser à tous ces moments heureux, parce qu'on est en train de se perdre dans une société où il n'y a plus de respect, ni d'autorité, ni de compassion, ni de bienveillance pour les autres

Le bon sens se perd également, de même que la notion du bien ou du mal.

Ne jamais oublier d'où on vient...