mercredi 8 mars 2017

Tout vient de là, tout vient de Céline...

Céline !!!

Voici quelqu’un qui a beaucoup, tellement compté dans ma vie. 

Retour en arrière : Je suis arrivé à Poitiers pour passer mon bac en 1987 et, en me promenant dans cette nouvelle ville (j’arrivais d’un village d’une centaine d’habitants, autant dire que le changement était brutal), bref en me promenant un jour, je tombe sur un groupe pour le moins surprenant : 

Des gothiques, des vrais !!! 
Les corbeaux de Poitiers. 

Après plusieurs semaines d’approche, j’arrive à les aborder et finalement me fondre dans cette masse sombre et hirsute. 

Il y avait Fabrice, Edith, Cathy et CELINE. Il y avait surement d’autres personnes mais ce sont les 4 dont je me souviens le mieux et pour cause. 

Nous passions nos mercredis après-midi sur les marches du théâtre de la Place d’Armes à discuter et à surtout à parler musique. Je ne vous fais pas un dessin : The Cure, Sisters of Mercy, Virgin Prunes, Dead Can Dance, etc, etc... 

Nous adorions déambuler dans les ruelles de Poitiers tous ensemble, tout de noir vêtus, rivalisant de volumes capillaires plus extravagants les uns que les autres, agrémentés de quelques touches de blanc, nos rats. 

A titre personnel, j’adorais observer le regard des Pictaves face à ce groupe tellement détonnant dans le paysage faussement bourgeois de cette petite ville de province… 

Céline et Cathy ont toujours été pour moi les deux références esthétiques du groupe, j’étais fasciné par leur look, leurs cheveux, par elles tout simplement. 

Ce sont elles et tout le groupe qui ont structuré, façonné mon image d’aujourd’hui, qui m’ont éduqué musicalement et, bien évidemment, qui m’ont appris à me crêper les cheveux, pour qu’ils tiennent toute la journée. Deux règles pour cela : 1 litre de laque par semaine et un seul shampoing en début de semaine pour être parfait le week-end… 

Mon image d’aujourd’hui date de cette période. 

Après 25 ans sans nouvelle, voici que, par un curieux hasard, je retombe sur Fabrice et Céline. 

Quelle ne fut pas ma joie de les « retrouver » via Facebook (oui, FB peut être utile). 

25 ans plus tard, la même émotion, la même admiration pour Céline à qui j’ai toujours pensé, régulièrement. On n’oublie pas des personnes comme ça. 

Il n’existe pas de photo de cette époque-là à part celle-ci qui date de 1992 et que je trouve tellement représentative de ce qu’était cette fabuleuse époque et ce à quoi nous ressemblions tous. 

J’en profite pour lancer deux appels : 
  • Si quelqu’un qui était à Poitiers à cette époque, a dans ses archives des images, je suis preneur. 
  • Si quelqu’un sait où je peux retrouver Cathy (qui a travaillé au Confort Moderne de Poitiers, semble-t-il), vous feriez un heureux en nous remettant en contact tous les deux.

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