Voilà, nous sommes lundi matin, tout le monde ou presque a un peu la gueule de bois... Pardon, nous avons tous, les vrais républicains, les vrais démocrates, les vrais humanistes, nous avons tous la gueule de bois après ces élections désastreuses et honteuses...
Mais ce n'est pas de cela dont je vais parler aujourd'hui. J'ai besoin d'un peu de légèreté, je vais donc vous parler de ces petits moments rares et bons, de ces petits moments dans la vie qui font du bien et j'ai eu la chance d'en vivre probablement un samedi soir...
Mon mari étant parti à Francfort pour un tournoi de volley où il finira deuxième de son groupe avec une "vieille équipe" d'il y a 10 ans... Preuve à l'appui :
Donc, quand le chat est parti, les souris dansent (quoiqu'en ce moment, nous sommes plus proche du ragondin que de la souris), je décide de sortir dans le Marais, ça fait des mois que je ne l'avais pas fait.
J'arrive au Cox vers 19h00, heure de l'apéro, normal quoi...
A peine arrivé, je remarque l'odeur pestilentielle de bière rance, odeur qui n'existait pas quand on fumait partout... Hum, ça commence bien... Et mon dieu, qu'est-ce qu'il y a comme barbus... Ils ont tous adopté le look hipster (que je trouve au demeurant assez insupportable)... Trop de barbus tuent le barbu (et en ce moment, les barbus, pardon pour cette comparaison, mais ce n'est pas ma tasse de thé vert)...
J'ai fait trois pas dans le bar quand quelqu'un m'attrape par le bras : Richard et son ami (désolé, mais je ne me rappelle pas le prénom...) avec qui nous sommes allés voir Brief (plus d'infos en cliquant ici). Première bière et longue discussion autour des attentats évidemment...
Les deux compères partent et arrivent aussitôt Richard et Rémy (le photographe de Q&Q lors de leur mariage en juillet 2014), les inséparables. Rémy me parle de la séance photo que nous devons faire ensemble et je m'engage à y participer en janvier... Promis Rémy, je viendrai, il faut juste que je refasse un peu de couture, je n'ai plus rien à me mettre ou plutôt, je ne rentre plus dans rien...
Un troisième ami arrive, Corentin (dont je ne vais découvrir le prénom qu'une bonne demi-heure plus tard) et nous commençons à discuter. Deuxième bière...
Après ce long moment de discussion, Corentin me demande mon prénom (c'est vrai que ce n'est pas toujours la première chose que nous demandons dans le Marais), je lui réponds et je signale au passage que Rémy ne doit pas me connaître sous ce prénom mais uniquement sous mon nom de "scène"... Il me le demande. "Charles Janus Monroe" lui dis-je. Corentin se présente à son tour et, oh surprise, il me dit que nous sommes amis sur Facebook depuis plus d'un an... Oh, quel heureux hasard, une rencontre virtuelle qui se transforme en rencontre réelle sans le vouloir... Allez hop, une troisième bière et la conversation reprend...
Une petite rencontre intermédiaire avec la présidente du Volley, José qui me lance un "Ca fait bizarre de te voir en homme ce soir..." ce à quoi je réponds "en short, tee-shirt et genouillère, ce n'est quand même pas très féminin..." Elle est mauvaise, j'ai l'habitude...
La faim tiraillant les estomacs d'un peu tout le monde, tous se décident d'aller dîner. Je ne les suis pas, ayant grignoté avant de partir. Je change de crémerie et me dirige vers un second lieu de perdition : Le Quetzal...
A peine arrivé, je tombe sur Thierry (Thierry de Q&Q) qui mixe, je m'installe et commande ma 3e bière... Thierry m'annonce que j'ai loupé son charmant mari (une vieille copine de 20 ans) de 3 minutes et qu'en plus il était accompagné d'une autre très vieille copine... Nous avons tous, en réalité, environ 25 ans...
Thierry est accompagné de Jérôme de Monaco qui peine à me reconnaître car la dernière fois que nous nous sommes vus, c'était justement au fameux mariage, j'étais en grande tenue... C'est la petite fée jaune sur la photo qui nous avait tant faire rire...
Une autre invité de ce mariage arrive et là, c'est le drame. Je le confonds avec un autre garçon (dont je tairais le nom, je ne voudrais froisser personne). Pendant toute la conversation, je fais l'erreur... Par chance, il ne s'est rendu compte de rien... Ouf, l'honneur et ma mémoire sont saufs...
Putain entendre du New Order, Doop Doop ou du Parov Stelar au Quetzal, c'est à la fois très surprenant et jouissif mais surtout totalement impensable il y a encore quelques années... Bref, bonne musique = bonne ambiance... Normal. Merci Thierry...
Je me retourne et qui vois-je : Stéphane (du volley) et Jawad, son mari, pas l'innocent grotesque de Saint-Denis. Nous échangeons quelques minutes et j'en profite pour glisser le super score de mon mari à Francfort...
Pendant tout le temps au Quetzal, je fais plusieurs aller/retour aux toilettes, c'est l'effet secondaire de la bière... Tu as l'impression qu'à peine le verre bu, il faut vider la vessie... J'en profite pour constater que même aux toilettes, les mecs ont les yeux rivés sur leur portable, l'un sur Grindr (alors qu'il y a plus de 50 célibataires en bas...) et l'autre sur Candy Crush (lui, il doit bien se faire chier...)...
A la redescente, j'entame ma quatrième bière quand je tombe nez-à-nez avec... mon véto... Mon véto au Quetzal, ça, c'est la meilleure. Échanges de politesses entre patient et praticien... Je lui glisse quand même que nous avions un doute et que maintenant, il n'y en avait plus aucun...
Il est 23h00, je commande une dernière bière, cette fois-ci une petite. Ah oui, j'ai oublié de vous dire, l'Happy Hour dans le Marais ne s'arrête que très tard. Résultat, quand vous buvez 4 bières, vous ingurgitez en fait 2 litres de bière... La dernière, je n'aurais pas dû... A peine terminée, objectif : trouver un taxi (et ça, à 23h30 dans le Marais, cela relève de l'exploit), et surtout ne pas vomir dedans...
J'arrive à la maison, je me vautre dans mon lit qui bouge dans tous les sens, je sombre dans un sommeil très alcoolisé.
Le réveil est à l'image de la quantité de bière bue : catastrophique. Et en plus, il faut aller voter... Là, je vais attendre que le coyote mort qui s'est installé dans ma bouche disparaisse. Je ne voudrais pas être responsable d'un attentat olfactif dans mon bureau de vote...
Bref, une petite soirée sans un seul temps mort où je me suis pris une murge comme rarement, un réveil avec la gueule de bois avant d'aller faire son devoir de citoyen en se doutant bien que la gueule de bois du lundi sera encore bien pire...
Voici donc un petit résumé (probablement inutile pour beaucoup) d'une soirée comme je les aime et que la rareté rend si précieuse...
Mais ce n'est pas de cela dont je vais parler aujourd'hui. J'ai besoin d'un peu de légèreté, je vais donc vous parler de ces petits moments rares et bons, de ces petits moments dans la vie qui font du bien et j'ai eu la chance d'en vivre probablement un samedi soir...
Mon mari étant parti à Francfort pour un tournoi de volley où il finira deuxième de son groupe avec une "vieille équipe" d'il y a 10 ans... Preuve à l'appui :
Donc, quand le chat est parti, les souris dansent (quoiqu'en ce moment, nous sommes plus proche du ragondin que de la souris), je décide de sortir dans le Marais, ça fait des mois que je ne l'avais pas fait.
J'arrive au Cox vers 19h00, heure de l'apéro, normal quoi...
A peine arrivé, je remarque l'odeur pestilentielle de bière rance, odeur qui n'existait pas quand on fumait partout... Hum, ça commence bien... Et mon dieu, qu'est-ce qu'il y a comme barbus... Ils ont tous adopté le look hipster (que je trouve au demeurant assez insupportable)... Trop de barbus tuent le barbu (et en ce moment, les barbus, pardon pour cette comparaison, mais ce n'est pas ma tasse de thé vert)...
J'ai fait trois pas dans le bar quand quelqu'un m'attrape par le bras : Richard et son ami (désolé, mais je ne me rappelle pas le prénom...) avec qui nous sommes allés voir Brief (plus d'infos en cliquant ici). Première bière et longue discussion autour des attentats évidemment...
Les deux compères partent et arrivent aussitôt Richard et Rémy (le photographe de Q&Q lors de leur mariage en juillet 2014), les inséparables. Rémy me parle de la séance photo que nous devons faire ensemble et je m'engage à y participer en janvier... Promis Rémy, je viendrai, il faut juste que je refasse un peu de couture, je n'ai plus rien à me mettre ou plutôt, je ne rentre plus dans rien...
Un troisième ami arrive, Corentin (dont je ne vais découvrir le prénom qu'une bonne demi-heure plus tard) et nous commençons à discuter. Deuxième bière...
Après ce long moment de discussion, Corentin me demande mon prénom (c'est vrai que ce n'est pas toujours la première chose que nous demandons dans le Marais), je lui réponds et je signale au passage que Rémy ne doit pas me connaître sous ce prénom mais uniquement sous mon nom de "scène"... Il me le demande. "Charles Janus Monroe" lui dis-je. Corentin se présente à son tour et, oh surprise, il me dit que nous sommes amis sur Facebook depuis plus d'un an... Oh, quel heureux hasard, une rencontre virtuelle qui se transforme en rencontre réelle sans le vouloir... Allez hop, une troisième bière et la conversation reprend...
Une petite rencontre intermédiaire avec la présidente du Volley, José qui me lance un "Ca fait bizarre de te voir en homme ce soir..." ce à quoi je réponds "en short, tee-shirt et genouillère, ce n'est quand même pas très féminin..." Elle est mauvaise, j'ai l'habitude...
La faim tiraillant les estomacs d'un peu tout le monde, tous se décident d'aller dîner. Je ne les suis pas, ayant grignoté avant de partir. Je change de crémerie et me dirige vers un second lieu de perdition : Le Quetzal...
A peine arrivé, je tombe sur Thierry (Thierry de Q&Q) qui mixe, je m'installe et commande ma 3e bière... Thierry m'annonce que j'ai loupé son charmant mari (une vieille copine de 20 ans) de 3 minutes et qu'en plus il était accompagné d'une autre très vieille copine... Nous avons tous, en réalité, environ 25 ans...
Thierry est accompagné de Jérôme de Monaco qui peine à me reconnaître car la dernière fois que nous nous sommes vus, c'était justement au fameux mariage, j'étais en grande tenue... C'est la petite fée jaune sur la photo qui nous avait tant faire rire...
Une autre invité de ce mariage arrive et là, c'est le drame. Je le confonds avec un autre garçon (dont je tairais le nom, je ne voudrais froisser personne). Pendant toute la conversation, je fais l'erreur... Par chance, il ne s'est rendu compte de rien... Ouf, l'honneur et ma mémoire sont saufs...
Putain entendre du New Order, Doop Doop ou du Parov Stelar au Quetzal, c'est à la fois très surprenant et jouissif mais surtout totalement impensable il y a encore quelques années... Bref, bonne musique = bonne ambiance... Normal. Merci Thierry...
Je me retourne et qui vois-je : Stéphane (du volley) et Jawad, son mari, pas l'innocent grotesque de Saint-Denis. Nous échangeons quelques minutes et j'en profite pour glisser le super score de mon mari à Francfort...
Pendant tout le temps au Quetzal, je fais plusieurs aller/retour aux toilettes, c'est l'effet secondaire de la bière... Tu as l'impression qu'à peine le verre bu, il faut vider la vessie... J'en profite pour constater que même aux toilettes, les mecs ont les yeux rivés sur leur portable, l'un sur Grindr (alors qu'il y a plus de 50 célibataires en bas...) et l'autre sur Candy Crush (lui, il doit bien se faire chier...)...
A la redescente, j'entame ma quatrième bière quand je tombe nez-à-nez avec... mon véto... Mon véto au Quetzal, ça, c'est la meilleure. Échanges de politesses entre patient et praticien... Je lui glisse quand même que nous avions un doute et que maintenant, il n'y en avait plus aucun...
Il est 23h00, je commande une dernière bière, cette fois-ci une petite. Ah oui, j'ai oublié de vous dire, l'Happy Hour dans le Marais ne s'arrête que très tard. Résultat, quand vous buvez 4 bières, vous ingurgitez en fait 2 litres de bière... La dernière, je n'aurais pas dû... A peine terminée, objectif : trouver un taxi (et ça, à 23h30 dans le Marais, cela relève de l'exploit), et surtout ne pas vomir dedans...
J'arrive à la maison, je me vautre dans mon lit qui bouge dans tous les sens, je sombre dans un sommeil très alcoolisé.
Le réveil est à l'image de la quantité de bière bue : catastrophique. Et en plus, il faut aller voter... Là, je vais attendre que le coyote mort qui s'est installé dans ma bouche disparaisse. Je ne voudrais pas être responsable d'un attentat olfactif dans mon bureau de vote...
Bref, une petite soirée sans un seul temps mort où je me suis pris une murge comme rarement, un réveil avec la gueule de bois avant d'aller faire son devoir de citoyen en se doutant bien que la gueule de bois du lundi sera encore bien pire...
Voici donc un petit résumé (probablement inutile pour beaucoup) d'une soirée comme je les aime et que la rareté rend si précieuse...
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