Hier, 17 h 00, je rentre chez moi... Enfin !!! 35° toute la journée à Paris, c'est juste pas possible.
Je m'installe ligne 14, la ligne est climatisée et ça, j'avoue, ça fait du bien. Je m'installe et j'observe, la chaleur m'empêchant de lire...
J'observe, donc. J'adore regarder les gens...
Station "Saint Emilion", arrive ce que j'appelle une "jolie pépète" : Une jolie jeune fille, 25 - 30 ans, joli tailleur, joli maquillage, jolie brushing, joli sac à main (qui a mon avis relève plus du sac de voyage que du sac à main) et jolies chaussures compensées orange fluo.
Bref, une petite nana très classe qui s'assoie juste à côté de moi.
Elle retire ses compensées (marcher toute la journée avec ça relève du calvaire), plonge ses mains dans son sac à mains et en extrait une paire de ballerines orange fluo. J'avoue que le détail des deux paires de chaussure assorties m'a amusé.
Et là, l'impensable se produit :
Ayant enfilées ses ballerines de marche, elle prend ses chaussures-bureau, les jette dans son sac à main (sans sac plastique) au milieu de ses affaires perso : portable, papiers, dossiers, maquillage, serviettes hygiéniques...
J'avais le nez au-dessus de son sac, je pourrais vous faire un inventaire complet...
Et là, je me suis dit :
"Elle marche toute la journée dans Paris,
déambule dans le métro,
sur ces sols qui sont d'une saleté sans nom,
bref, elle récupère une quantité inouïe de saloperies
sous ses chaussures et
balance le tout dans son sac à main.
Je savais déjà que vos sacs à mains,
mesdames, étaient de vrais nids
à bactéries mais là,
j'avoue que le côté pépète de la jeune fille
a rapidement été remplacé
par une version porcine de la dame..."
En résumé, le sac à main, objet indispensable, est plus proche des cuvettes de toilettes que de l'accessoire de mode glamour.
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