"Je ne suis pas contre le pronom "iel".
Ce qui me gêne dans ce pronom, c'est qu'il fait le contraire de ce qu'il veut faire.
Le "E" est enchâssé entre le "i" et le "l", c'est-à-dire que le masculin, les deux signes du masculin, "i" et "l", "il" enchâssent le "e" lui donnant le sentiment d'exister.
C'est une arnaque complète. Le féminin est exactement en prison.
De la même façon que le "e" de l'écriture inclusive ou le point médian, est une façon d'éloigner la lettre d'un mot tout en considérant qu'on l'a intégré.
J'aurais préféré le pronom "el", "e" et "l", dont l'ambivalence me paraissait plus adaptée à son objet."
Raphaël Enthoven - 23 novembre 2021 - Télématin.