lundi 20 juin 2016

Ca devait arriver... C'est arrrivé !!!

Vendredi, c'était le premier test grandeur nature :
Aller au bureau avec mon gyropode.
  • Température idéale, un petit vent léger histoire d'avoir les cheveux dans le vent
  • 7 h 45, pas beaucoup de monde sur les trottoirs (donc pas d'idiot(e)s les yeux rivés sur leur téléphone...)
Et c'est parti pour 8 km environ. Barbès, République, Bastille (d'ailleurs, cette place est très chiante à traverser) : R.A.S. Je roule tranquillement, quelques petits excès de vitesse que ma machine corrige immédiatement...

Arrive, le premier incident : Devant les quais de l'Arsenal, alors que je faisais attention à ce qui se passait devant moi sur le trottoir, déboule à toute vitesse sur ma gauche une énorme moto qui sort de son garage. Le fou traverse le trottoir à pleine vitesse, je sais que je n'aurais pas le temps de freiner, je saute de l'engin et fini à genoux... L'engin, lui, ne s'arrête pas et tape dans la moto... Le mec ne s'arrête pas et "s'enfuie". Un passant a vu toute la scène, se dirige vers moi et me dit : "Ces motards, ce sont vraiment des connards"... Sans compter qu'à l'arrière de l'engin, il y avait un petit garçon de 4 ou 5 ans qui, lui, s'est retourné. Quel bel exemple pour ce petit garçon. J'espère juste que je lui ai fait une belle éraflure, à la moto, pas au petit garçon...

Je reprends ma route avec un œil maintenant sur les sorties d'immeuble... La fin du parcours se passe bien, j'arrive au bureau à 8 h 30 avec un léger mal aux jambes dû à la stature debout et gainée sur une longue période.

Je constate que je n'aurais pas assez de batterie pour remonter à la maison et je n'ai pas mon chargeur. Effectivement, l'autonomie est de 10 à 15 km pour une corpulence moyenne, avec mes 90 kilos, le moteur consomme beaucoup plus évidemment... No comment...

Arrive la fin de journée et je décide d'aller au moins jusqu'à Austerlitz, je finirai mon parcours en métro.

Et hop, c'est reparti...

Oui mais voilà, les trottoirs de l'Avenue de France sont beaucoup plus hauts que les autres et donc les pentes aménagées pour les personnes en fauteuil sont beaucoup plus abruptes. Résultat, à la première descente de trottoir, l'avant de mon gyropode tape le goudron. Le gyropode s'arrête, pas moi. Je fais un plat ventre élégant et distingué devant tout le monde présent à la sortie des bureaux...

Dignement, je me relève sans un mot, sans une émotion et je repars... J'attends d'être assez loin et là j'extériorise ma douleur... "Putain, je me suis fait mal !!!". Et voici le résultat du premier vol plané (et j'espère, le dernier) :
Donc, conclusion :
  • Faire attention à la hauteur de trottoirs...
  • Faire attention aux sorties de parkings...
  • Avec les protections des mains et de tibias, ajouter les protections de coudes et de genoux...
  • Prendre son chargeur... ou maigrir (au choix)...
  • Rappel : faire attention aux personnes les yeux rivés sur leur portable et ne pas oublier son klaxon de poche...
  • Et enfin dernier conseil de mon pote de Gyropode : Faire attention aux feuilles de salades qui sont particulièrement fourbes, elles se prennent pour des bananes dans le seul but de nous faire tomber...
Mais cela reste quand même un vrai plaisir de se déplacer avec ce nouveau mode de transport...

vendredi 17 juin 2016

Un petit peu de revival qui fait du bien...

Et pour les plus jeunes, c'est bien aussi...
Histoires sans parole


Les plus beaux yeux du cinéma

L'origine... de Christine Boutin...

Nous avons retrouvé le spermatozoïde qui a engendré
Christine Boutin :

jeudi 16 juin 2016

Une extravagante grand-mère vient de nous quitter !!!

Nous perdons tous une grand-mère qui savait être élégante en toutes circonstances...

Ann Morgan Guilbert
alias Grand-mère Yetta

est morte à l'âge de 87 ans...

 
Nous sommes toutes des grand-mères Yetta en devenir !!!

mercredi 15 juin 2016

Parce que seuls ces visages et ces noms ont de l'importance...


Leur histoire aussi : cliquer ici

Stanley Almodovar III (23 ans)
Amanda Alvear (25 ans)
Oscar A Aracena-Montero (26 ans)
Rodolfo Ayala-Ayala (33 ans)
Antonio Davon Brown (29 ans)
Darryl Roman Burt II (29 ans)
Angel L. Candelario-Padro (28 ans)
Juan Chevez-Martinez (25 ans)
Luis Daniel Conde (39 ans)
Cory James Connell (21 ans)
Tevin Eugene Crosby (25 ans)
Deonka Deidra Drayton (32 ans)
Simon Adrian Carrillo Fernandez (31 ans)
Leroy Valentin Fernandez (25 ans)
Mercedez Marisol Flores (26 ans)
Peter O. Gonzalez-Cruz (22 ans)
Juan Ramon Guerrero (22 ans)
Paul Terrell Henry (41 ans)
Frank Hernandez (27 ans)
Miguel Angel Honorato (30 ans)
Javier Jorge-Reyes (40 ans)
Jason Benjamin Josaphat (19 ans)
Eddie Jamoldroy Justice (30 ans)
Anthony Luis Laureanodisla (25 ans)
Christopher Andrew Leinonen (32 ans)
Alejandro Barrios Martinez (21 ans)
Brenda Lee Marquez McCool (49 ans)
Gilberto Ramon Silva Menendez (25 ans)
Kimberly Morris (37 ans)
Akyra Monet Murray (18 ans)
Luis Omar Ocasio-Capo (20 ans)
Geraldo A. Ortiz-Jimenez (25 ans)
Eric Ivan Ortiz-Rivera (36 ans)
Joel Rayon Paniagua (32 ans)
Jean Carlos Mendez Perez (35 ans)
Enrique L. Rios Jr. (25 ans)
Jean C. Nives Rodriguez (27 ans)
Xavier Emmanuel Serrano Rosado (35 ans)
Christopher Joseph Sanfeliz (24 ans)
Yilmary Rodriguez Solivan (24 ans)
Edward Sotomayor Jr. (34 ans)
Shane Evan Tomlinson (33 ans)
Martin Benitez Torres (33 ans)
Jonathan Antonio Camuy Vega (24 ans)
Juan P. Rivera Velazquez (37 ans)
Luis S. Vielma (22 ans)
Franky Jimmy Dejesus Velazquez (50 ans)
Luis Daniel Wilson-Leon (37 ans)
Jerald Arthur Wright (31 ans)


mardi 14 juin 2016

"Et si on mangeait le chat. Un p'tit chat !!!"

L'acteur Mihaly Meszaros, qui endossait le costume du célèbre extraterrestre de la série télé, est mort cette nuit.

 

Les chats du monde entier exultent !

Source : Le Point.fr

Paroles de sagesse pour nous faire du bien...

De Sidarta Honnoré

"Toujours et encore nous sommes les baromètres de l'amour et de l'ouverture. Pourtant nous ne faisons qu'aimer.

Nos amours, nos désirs révèlent la morbide haine qui se tient dans le cœur des hommes.
 
Toujours et encore nous restons à la merci de la folie des hommes. Premier à partir vers les camps, premier à être détruits. Nous partageons cela avec les femmes qui restent encore et toujours victimes des phallo.
 
Je résisterai jusqu'à mon dernier souffle guerrier de l'amour.
Je vous aime.
Je vous embrasse.
Je vous serre sur mon cœur."
"L'homme que j'aime m'embrasse sur la joue sur le quai des gares. Il n'ose me tenir la main en ville. 
 
Ces petites évidences ne nous sont pas permises. Et moi qui fut en tête des combats LGBT je l'accepte. Par respect pour lui. Le danger peut être là. Et dans ce monde de phallo où il est normal de fabriquer des armes délirantes, détruire la seule planète que nous ayons, écraser les femmes et légitimer des systèmes économiques effroyables et mille autres joyeusetés nos amours et désirs sont interdits ou/et nous mettent en danger.
 
Apprendre et transmettre la violence de fils en fils c'est normal.
Se tuer pour des fiertés et de l honneur mal placés c'est normal.
 
Ce monde là disparaitra car il est une branche stérile de l'humanité qui se cherche.
 
De plus en plus nous prenons conscience de nos rêves profonds et je le crois finirons par bâtir ce monde de nos rêves.
 
Le monde de nos cauchemars s'effacera.
 
Je le sais.
Je le sens.
J'ai espoir.
 
Moi le sage PD j'embrasse le monde de tout mon amour, chaque être ."

lundi 13 juin 2016

C'est violent, c'est agressif mais STOP !!!

Dès que la terrible nouvelle est tombée, je voulais écrire mais pour dire quoi ? Ma stupeur ? Ma tristesse ? Ma frayeur ? Ma haine ? Ma colère ? Mais non, je n'écrirais pas, en tout cas, pas tout de suite mais je vais partager ce qu'une vieille copine a écrit ("vieille copine" dans le sens "vieille folle combattante"...)
Comme il le fait dès le début, j’avertis moi aussi :

"Tous les coincés du cul, tous les myopes du cœurs, toutes les âmes sensibles, tous les intégristes, toutes les frigides, tous les impuissants, toutes les grenouilles de bénitier, tous les psychopathes, tous les pervers, tous les réacs, arriérés, névrosés : passez votre chemin, vous ne comprendrez jamais... C'est violent, c'est agressif, c'est rempli de haine mais aujourd'hui, ce texte veut dire :
"STOP !!! Disparaissez !!!
Arrêtez de nous emmerder !!!"

La terre n'a pas besoin de vous... Nous n'avons pas besoin de vous !!! Vous ne servez à rien !!! Vous n'êtes rien !!!

Oh, et puis si, lisez, re-lisez !!! Et peut-être, grâce à un miracle divin (pffff) :
  • Peut-être comprendrez-vous combien vos pensées, vos actes, vos comportements relèvent d'une forme d'inhumanité...
  • Peut-être comprendrez-vous qu'aujourd'hui vous êtes à classer au rang de cancer, de virus ou de bactérie...
  • Peut-être comprendrez-vous aussi qu'en s'en prenant à nous, vous vous attaquez à quelque chose que vous n'arriverez jamais à éradiquer contrairement à vous qui disparaîtrez quoi qu'il arrive...
Merci Maurice pour ton texte. Merci pour ta colère. Merci d'exister et je suis encore plus fière aujourd'hui de te connaître en vrai. Merci à toi.

Au fait, je suis d'accord avec 99,99 % du texte...

Dernière chose : "Boutin,  ta gueule !!!"
Elle va encore vomir sa bêtise cette conne intégriste incestueuse, autant l'arrêter quand c'est encore possible...

Voici le texte de Maurice (finalement, j'ai écrit plus que prévu pour t'introduire, mon cher Maurice) :

"Rarement je n'aurais écrit un message aussi violent je vous préviens, alors âmes sensibles n'allez pas plus loin.

Toi l'ordure, la sous merde, toi le moins que rien, toi que si je savais où sera ta tombe j'irais pisser dessus, toi que tes parents auraient dû se branler plutôt de te faire, toi qui tue pour trouver 70 vierges, toi qui veut imposer de force ton opinion et ta lecture d'un texte religieux, qui je le sais, n'est pas la bonne, puisque j'ai des amis musulmans qui sont loin d'être comme toi, à tous les pays qui tuent ou maltraitent des personnes LGBT du fait de leur orientation sexuelle, à tous ces dirigeants de merde, je vous pisse à la raie, je vous sodomise à sec et sans capote histoire de vous contaminer avec mon vih.

Ce soir j'ai la HAINE, j'ai la RAGE, je ne pleure pas pas car vous ne méritez ni ma pitié, ni ma tristesse, ni mes larmes. Par contre à vous toutes et tous, mes sœurs et frères LGBT, tué(e)s ou persécuté(e)s, victimes de violences ou d'attaques LGBT phobes, aux victimes de cet horrible attentat, je pense fort à vous ce soir. Cela prouve que le combat est loin d'être gagné, et je serais toujours debout le poing levé pour lutter contre toutes ces filles et ces fils de pute. Tout a commencé à Stonewall, reprenons le combat, continuons le, ne lâchons rien. Et dire qu'en France des groupuscules tels que le printemps français, Civitas, la manif pour tous, ont la même haine des LGBT.

Alors à vous aussi mon combat contre vous durera jusqu'à mon dernier souffle.

À toutes les familles endeuillées la nuit dernière aux USA, je vous apporte toute ma compassion, je n'ai pas de larmes désolé. Sachez que la perte de vos enfants ne restera pas sans inertie, sans réponse. 

Toi l'ordure qui a tué tant de personnes, j'espère que tu trouveras 70 verges qui te sodomiseront à sec.

Enfin les femmes et les hommes politiques des USA auront elles et ils le courage de faire cesser les ventes d'armes ? Trop de victimes ont déjà eu lieu. Solidarité au peuple américain, et j'espère vraiment que le prochain président des États Unis sera une femme.

Ce soir oui j'ai la haine, la rage. Malgré tout je vous souhaite à toutes et à tous une bonne fin de journée et une bonne semaine."

Voici la liste des victimes , de nos martyrs, car ce sont bien eux les martyrs...
(Source : City of Orlando)

Stanley Almodovar III (23 ans)
Amanda Alvear (25 ans)
Oscar A Aracena-Montero (26 ans)
Rodolfo Ayala-Ayala (33 ans)
Antonio Davon Brown (29 ans)
Darryl Roman Burt II (29 ans)
Angel L. Candelario-Padro (28 ans)
Juan Chevez-Martinez (25 ans)
Luis Daniel Conde (39 ans)
Cory James Connell (21 ans)
Tevin Eugene Crosby (25 ans)
Deonka Deidra Drayton (32 ans)
Simon Adrian Carrillo Fernandez (31 ans)
Leroy Valentin Fernandez (25 ans)
Mercedez Marisol Flores (26 ans)
Peter O. Gonzalez-Cruz (22 ans)
Juan Ramon Guerrero (22 ans)
Paul Terrell Henry (41 ans)
Frank Hernandez (27 ans)
Miguel Angel Honorato (30 ans)
Javier Jorge-Reyes (40 ans)
Jason Benjamin Josaphat (19 ans)
Eddie Jamoldroy Justice (30 ans)
Anthony Luis Laureanodisla (25 ans)
Christopher Andrew Leinonen (32 ans)
Alejandro Barrios Martinez (21 ans)
Brenda Lee Marquez McCool (49 ans)
Gilberto Ramon Silva Menendez (25 ans)
Kimberly Morris (37 ans)
Akyra Monet Murray (18 ans)
Luis Omar Ocasio-Capo (20 ans)
Geraldo A. Ortiz-Jimenez (25 ans)
Eric Ivan Ortiz-Rivera (36 ans)
Joel Rayon Paniagua (32 ans)
Jean Carlos Mendez Perez (35 ans)
Enrique L. Rios Jr. (25 ans)
Jean C. Nives Rodriguez (27 ans)
Xavier Emmanuel Serrano Rosado (35 ans)
Christopher Joseph Sanfeliz (24 ans)
Yilmary Rodriguez Solivan (24 ans)
Edward Sotomayor Jr. (34 ans)
Shane Evan Tomlinson (33 ans)
Martin Benitez Torres (33 ans)
Jonathan Antonio Camuy Vega (24 ans)
Juan P. Rivera Velazquez (37 ans)
Luis S. Vielma (22 ans)
Franky Jimmy Dejesus Velazquez (50 ans)
Luis Daniel Wilson-Leon (37 ans)
Jerald Arthur Wright (31 ans)

vendredi 10 juin 2016

La Seine va mieux...

Lundi 6 juin 2016
 
Vendredi 10 juin 2016
 
 

mercredi 8 juin 2016

Que vous le vouliez ou non, nous sommes tous cousins !!!

Ca aussi, ça fait du bien à l'âme... Beaucoup de bien...

The DNA Journey

mardi 7 juin 2016

Pierre Desproges : à méditer sans aucune modération !!!

  • Je ne bois jamais à outrance, je ne sais même pas où c'est.
  • L’ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne.
  • Je n'ai jamais abusé de l'alcool, il a toujours été consentant.
  • Si vous parlez à Dieu, vous êtes croyant... S'il vous répond, vous êtes schizophrène.
  • 5 fruits et légumes par jour, ils me font marrer... Moi, à la troisième pastèque, je cale.
  • L’alcool tue, mais combien sont nés grâce à lui ?
  • Un jour j'irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien.
  • La médecine du travail est la preuve que le travail est bien une maladie !
  • Le lundi, je suis comme Robinson Crusoé, j'attends Vendredi.
  • IKEA est le meilleur prénom pour une femme : suédoise, bon marché, à emmener aussitôt chez soi et facile à monter.
  • Dieu a donné un cerveau et un sexe à l'homme mais pas assez de sang pour irriguer les deux à la fois.
  • La lampe torche. Le PQ aussi.
  • La pression, il vaut mieux la boire que la subir.
  • Jésus changeait l'eau en vin, et tu t'étonnes que 12 mecs le suivaient partout !
  • Si la violence ne résout pas ton problème, c'est que tu ne frappes pas assez fort.
  • Travailler n'a jamais tué personne mais pourquoi prendre le risque ?
Merci Monsieur !

lundi 6 juin 2016

La génétique n'est pas la raison de tout !!!

L’histoire de deux frères, ou la preuve que hérédité n’est pas synonyme de destinée.
Hermann Goering était le bras droit d’Hitler et le fondateur de la Gestapo. Ce monstre avait un petit frère, Albert. Depuis leur plus jeune âge, les frères Goering (qui avaient seulement 2 ans d’écart) étaient très différents. Hermann était audacieux, sûr de lui et obsédé par les jeux de guerre alors qu’Albert était timide et attentionné.
 
Plus tard, alors qu’Hermann Goering tuait des juifs de manière compulsive, Albert Goering   travaillait quant à lui sans relâche pour les sauver. Durant son procès à Nuremberg, Hermann Goering a déclaré au psychiatre de sa cellule : « Albert a toujours été mon antithèse ».
 
Ce dernier était fortement opposé au nazisme et quitta l’Allemagne en signe de protestation. Il s’installa à Vienne, où il travailla dans l’industrie du film. Il comptait même des juifs parmi ses amis les plus proches. Alors que la campagne antisémite d’Hermann s’intensifiait, la détermination d’Albert à aider les juifs augmentait elle aussi.
 
Un jour, Albert Goering tomba sur un groupe de nazis, qui avaient attaché une pancarte autour du cou d’une vieille dame. On pouvait y lire « Je suis une truie juive ». Une foule commençait à se rassembler et à se moquer de la femme. Il est rapporté qu’Albert Goering  s’est frayé un chemin à travers la foule et a donné des coups de poings à deux officiers de la Gestapo pour aider la femme. Sa vie aurait pu prendre fin à ce moment là, mais les S.S ont exigé de voir ses papiers. Quand ils ont su son nom, ils l’ont escorté et l’ont épargné par respect envers leur chef Hermann Goering .
 
Lorsque les amis juifs d’Albert Goering furent arrêtés à Vienne par les Nazis, il usa encore de sa position spéciale pour les sauver, ainsi que plusieurs familles. Il envoya des camions dans les camps de concentration, en prétextant des demandes de travailleurs forcés. Une fois à bord, les camions conduisaient les prisonniers dans la forêt et les libéraient. Il a aussi permis l’évasion de son patron Oskar Pilzer et toute sa famille. À maintes reprises donc, il a sauvé des vies juives.
 
Après la guerre, Albert Goering fut emprisonné à Nuremberg et interrogé pendant 15 mois. Personne ne crut à son histoire jusqu’à ce que 34 juifs qu’il avait sauvé transmettent des déclarations sous serment. Il fut libéré, mais il se rendit bientôt compte que son nom faisait de lui un paria, que personne ne voulait employer. Albert sombra alors dans la dépression et l’alcoolisme, survivant grâce à une petite pension du gouvernement et à des cartons de nourriture envoyés par des juifs. Il est mort dans l’oubli en 1966.

L'héroïsme de guerre d'Albert Goering était resté inconnu jusqu'à ce que des documents soient récemment déterrés des archives britanniques, montrant qu'il avait sauvé des centaines de vies juives. Albert Goering nous prouve que ce sont nos choix qui nous définissent et non notre filiation.

vendredi 3 juin 2016

Crue de la Seine - Acte 3

Elle monte, elle monte !!!
3 juin 2016 - 13 h 00

Cimenterie

Batofar et
Barge du Crous

Les Quais

Les Quais
Passerelle Simo
de Beauvoir.
Pont de Bercy

Pont de Tolbiac

Un peu de temps... A ne pas le perdre...

UN COMPTE DE 86 400 €

Imaginez que chaque matin, une banque vous ouvre un compte de 86 400 €. Simplement, il y a deux règles à respecter.

La première règle est que tout ce que vous n'avez pas dépensé dans la journée vous est enlevé le soir. Vous ne pouvez pas tricher, vous ne pouvez pas virer cet argent sur un autre compte, vous ne pouvez que le dépenser. Mais chaque matin au réveil, la banque vous rouvre un nouveau compte, avec à nouveau 86 400 € pour la journée.

Deuxième règle : la banque peut interrompre ce « jeu » sans préavis ; à n'importe quel moment elle peut vous dire que c'est fini, qu'elle ferme le compte et qu'il n'y en aura pas d'autre.

Que feriez-vous ?

A mon avis, vous dépenseriez chaque euro à vous faire plaisir, et à offrir quantité de cadeaux aux gens que vous aimez. Vous feriez en sorte d'utiliser chaque euro pour apporter du bonheur dans votre vie et dans celle de ceux qui vous entourent.

Cette banque magique, nous l'avons tous :
C'est le temps !
Chaque matin, au réveil, nous sommes crédités de 86 400 secondes de vie pour la journée, et lorsque nous nous endormons le soir, il n'y a pas de report. Ce qui n'a pas été vécu dans la journée est perdu, hier vient de passer. Chaque matin, cette magie recommence.

Nous jouons avec cette règle incontournable : la banque peut fermer notre compte à n'importe quel moment, sans aucun préavis. A tout moment, la vie peut s'arrêter.

Alors... que faisons-nous de nos 86 400 secondes quotidiennes ?

jeudi 2 juin 2016

Crue de la Seine - Acte 2

Elle monte, elle monte...
Images du Pont de Tolbiac aujourd'hui à 13 h 00...

Le Batofar
Pont de Tolbiac

Les plus heureux : 
Les canards

Les curieux sont là...
Moi aussi.

De la cimenterie les pieds dans l'eau jusqu'au Batofar...


Le Batofar

Le passage de la vedette de la police...

Suite demain...